Avoir eu de l’eczéma, de l’asthme dans l’enfance, des migraines à l’adolescence et dans le jeune âge, puis des rhumatismes envahissants, ou encore de l’ostéoporose à la maturité de l’âge, tout cela a du sens. Tout cela s’appelle le terrain, le mode réactionnel chronique. L’homéopathie soigne, régule, harmonise et adouci ce phénomène.

La médecine est en progrès constants.

En ce début de millénaire, elle a maitrisé les aspects aigus les plus divers. L’antibiothérapie, les méthodes de réanimation, les procédés d’intervention de plus en plus ciblés à l’aide de l’imagerie répondent à toutes les situations aigues et d’urgence.

Pour autant, la médecine a très peu progressé sur les maladies chroniques.

Conséquence de traiter toujours l’urgence et jamais le fond, les maladies chroniques progressent et croissent sans cesse.

La pathologie allergique, avec l’asthme, les rhinites et sinusites chroniques, les intolérances alimentaires et troubles colopathies, les faiblesses immunitaires et infections respiratoires répétées, les maladies auto-immunes comme les thyroïdites, les rhumatismes chroniques, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) remplissent les cabinets de consultation en ville et à l’hôpital.

Des pathologies complexes, dans lesquelles aucune étiologie précise n’est retrouvée mais dans lesquelles un effet cocktail de multiples perturbations semblent intervenir, impactent de plus en plus la vie des patients. Il en va de la fibromyalgie et de ses douleurs invalidantes, comme de la fatigue chronique.

Face à ces troubles chroniques, et tout particulièrement lorsque l’étiologie reste mal établie, la thérapeutique classique compense son ignorance par la psychiatrisation abusive des troubles.

Combien de douloureux chroniques, de fatigués chroniques, de patraques digestifs chroniques se retrouvent sous anti dépresseurs, dans un plein mésusage de ces produits ?

L’homéopathie s’occupe de la maladie chronique depuis sa découverte. Avec la notion de mode réactionnel chronique, cela fait partie des bases de cette thérapeutique pertinente, efficace et sûre.

Elle dispose de médicaments, qui par la similitude entre les symptômes chroniques provoqués par la substance d’origine et les symptômes chroniques du malade, ont une efficacité sur ce que nous appelons le terrain.

L’homéopathie est donc à même de soigner ce terrain, c’est-à-dire de soigner, en plus des symptômes du moment, les symptômes à venir ou répétitifs, l’évolution délétère que ces maladies ont sur le bien-être et l’autonomie.

Elle s’attache à retrouver l’ensemble des symptômes du patients et à les intégrer dans une vision qui inclus autant le physique de plusieurs appareils, que le psychique, l’émotionnel, le social.

Elle est basée sur la similitude des symptômes qui apparaissent, la globalité des éprouvés du patient, et la dimension temporelle de toute l’histoire du patient.